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Formation —
Le diplôme PASSE numérique du Cnam, déployé dans six
« fabriques du numérique » (Lyon, Nantes, Orléans, Paris, Saint-Brieuc et
Toulouse) de l’établissement, a été labélisé Grande école du numérique le
3 février dernier. Le Conservatoire s’a¸rme ainsi comme un acteur engagé
dans la réussite de ce projet, lancé par le président de la République en
février 2015, afin d’offrir aux jeunes et personnes sans qualification ou
diplôme à la recherche d’un emploi des formations courtes et qualifiantes.
Cette labellisation distingue aussi l’expertise de l’établissement dans l’ac-
cueil des publics fragilisés, et plus particulièrement des décrochés du supé-
rieur, comme sa réactivité à proposer des réponses adaptées aux grands
enjeux de la formation et de l’emploi, alors que seulement huit établisse-
ments de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ont été retenus parmi
les 84 structures labellisées.
Rubrique
coordonnée par
Matthieu Huvelin
Journée internationale des droits de la femme —
Le 8 mars, le Cnam a
rebaptisé quatre de ses espaces des noms de personnalités féminines. À
Paris, la salle de conférence du Musée des arts et métiers devient la salle
Marie-Louise Paris, pionnière de la formation scientifique féminine, fonda-
trice de l’École polytechnique féminine (EPF). À Saint-Denis, l’amphithéâtre
Marie Pape-Carpantier rend hommage à une pédagogue qui développa, au
XIX
e
siècle, tout un système s’appuyant sur une batterie d’outils pédago-
giques (boulier numérateur, mètre cube articulé) à destination des jeunes
enfants. À Lyon, un amphithéâtre porte désormais le nom de Louise Labé,
femme de lettre du XVI
e
siècle qui se servit de sa plume pour revendiquer
l’indépendance de la pensée, la liberté de parole amoureuse et le droit à
l’éducation pour les femmes. Enfin, à Saint-Étienne, c’est Myriam Asmani,
photographe officielle pour l’ONU, actuellement en poste à Goma (RDC), qui
donne son nom à un amphithéâtre.
Convention —
Le 10 février, Olivier Faron, administrateur général du
Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), et Ayyam Sureau, direc-
trice de l’association Pierre Claver, signaient une convention en faveur de
l’accompagnement et de l’orientation professionnelle des réfugiés du
Proche-Orient. Cette convention formalise l’accueil au sein du Cnam de per-
sonnes ayant le statut de réfugié, inscrites aux cours de français et d’appren-
tissage de la culture française dispensés par l’association Pierre Claver.
Suite à l’appel à la solidarité nationale en faveur de l’accueil de 30000 réfu-
giés en provenance du Proche-Orient, lancé en septembre 2015 par le pré-
sident de la République, l’administrateur général du Cnam a souhaité
prendre une part active à l’élan national en initiant une démarche globale,
s’appuyant sur l’o²re de services et de formation existant sur l’ensemble du
réseau Cnam, pour définir les modalités de mise en œuvre d’un accompa-
gnement professionnel des réfugiés.
