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Bibliothèque
Michel Lallement,
L’Âge du faire. Hacking, travail,
anarchie
, Seuil, 448 pages.
Michel Lallement a mené une véritable enquête ethno-
graphique dans la région de San Francisco où vivent les
chantres de la contre-culture libertaire. Cet ouvrage
nous plonge ainsi au cœur du «mouvement faire », de
ses origines historiques à l’étude de ses impacts sur
l’économie et la société. L’auteur montre notamment
comment, en expérimentant une utopie concrète, les
hackers
font plus qu’imaginer une autre manière de tra-
vailler et inventent un nouveau vivre ensemble
Michel Lallement est chercheur au Laboratoire interdis-
ciplinaire de sociologie économique (Lise).
Joris Thievenaz et Catherine Tourette-Turgis (dir.),
Penser l’expérience du soin et de lamaladie
, De Boeck,
232 pages.
Cet ouvrage collectif a pour ambition de s’adresser à
tous les praticiens du champ de l’éducation thérapeu-
tique mais aussi à des chercheurs en sciences humaines
et sociales dont les recherchent portent sur la maladie et
le soin. S’il répond en tous points aux critères acadé-
miques, il est de surcroît enrichi d’exemples concrets
rendant les propos accessibles et dynamiques.
Joris Thievenaz est chercheure au Centre de recherche
sur la formation du Cnam.
Christophe Dejours,
Le choix : souffrir au travail n’est
pas une fatalité
, Bayard, 238 pages.
Dans cet ouvrage l’auteur dresse tout d’abord un bilan
des conditions de travail, des dérives et des consé-
quences néfastes qu’elles ont sur la santé mentale des
travailleurs. Puis, par le biais de son expérience person-
nelle, il raconte comment la réorganisation progressive
d’une entreprise peut être porteuse de bien-être pour les
employés mais également, de gains économiques pour
les entreprises. Cet ouvrage s’adresse notamment aux
dirigeants politiques qui y trouveront les clés pour chan-
ger le travail, et ce faisant, la société.
Christophe Dejours est professeur du Cnam, chercheur
et psychiatre.
Rubrique
coordonnée par
Diane Tribout
MaëlezigBigi, Olivier Cousin, DominiqueMéda, Laetitia
Sibaud, Michel Wieviorka,
Travailler au XXI
e
siècle
,
Robert Laffont, 2015, 324 pages.
Dans une société marquée par un contexte de crise per-
manente, la question du travail comme expérience heu-
reuse se pose plus que jamais. C’est l’une des
conclusions de cet ouvrage, basé sur trois ans d’enquête
et de nombreux entretiens avec les différents acteurs du
monde du travail, qui démontre l’importance et les ver-
tus de la reconnaissance au travail.
Maëlezig Bigi est doctorante au Laboratoire interdiscipli-
naire de sociologie économique (Lise).
